225 Ans d'Histoire - Partie 3

A la mort de Charles Palanque en 1909, Guillaume Pujos  prit sa suite et insuffla une nouvelle dynamique au musée. A sa prise de fonction, il trouve une situation délicate. D’un côté un musée municipal logé dans les salons de l’Hôtel de ville avec un réel risque d’incendie  et doté de collections disparates, et de l’autre, le musée archéologique installé dans le palais archiépiscopal, mais sous scellé depuis la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat.


La charge de réunir les deux structures revient à Guillaume Pujos, qui, en 1919 déménage les collections et réorganise le musée dans la chapelle du petit séminaire (actuel centre Cuzin). Les deux niveaux du bâtiment sont consacrés à la présentation des œuvres qu’il répartit en sept sections : peintures, sculptures, gravures, objets mobiliers, collections archéologiques, collections étrangères et histoire naturelle. Elles sont détaillées dans le petit guide de René Pagel  : « La Chapelle qui étale les tableaux, les objets mobiliers, les sculptures modernes, etc. La crypte, très bien éclairée, qui abrite le musée lapidaire et diverses collections d’histoire naturelle. Il existe aussi deux arrières salles de dimensions plus restreintes destinées, pour celle du premier étage, à recevoir sur la demande expresse de sa veuve, les œuvres du sculpteur gascon Antonin Carlès ; - celle du rez-de-chaussée permettra la reconstitution d’un foyer gascon (…).

L’originalité du nouveau musée d’Auch réside surtout dans la création de deux nouvelles sections; la première consacrée aux collections étrangères et notamment aux objets précolombiens rapportés par Guillaume Pujos, et une seconde section d’Histoire Naturelle, présentant fossiles, coquillages et autres spécimens.

Le Musée d'Auch est né.